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Réduction des déchets : des salariés tous concernés

Réduction des déchets : des salariés tous concernés

Au sein du groupe Barthe, chaque salarié peut prendre la parole, proposer des idées, mener des projets. « Et la politique environnementale, la certification ISO 14 001 ont un rôle fédérateur. Un tel management touche tous les services, tous les secteurs », explique Mathilde Rapin. Mathilde est assistante commerciale à la tonnellerie de Beychac. Mais elle est aussi la rédactrice en chef de la Gazette très Futaie. Cette publication baptisée d’un joli jeu de mots est un outil de communication interne né, sous une première version, à l’arrivée du Covid-19. « Nous l’avons créé au printemps 2020 et l’avons appelée la Gazette du Pangolin. Son but : garder le lien entre nous tous. Nous avions tous l’envie de communiquer, de se fédérer. Nous avons ensuite décidé de garder le concept en changeant de nom et j’en suis devenue la rédactrice en chef », explique Mathilde Rapin.

La Gazette Très Futaie paraît tous les deux mois. Elle s’adresse à l’ensemble des salariés du groupe Barthe. Mathilde Rapin se charge de la recherche de sujets, de la récolte d’informations, de la rédaction, de la mise en pages, avec l’aide d’autres salariés. « Nous venons de publier un numéro spécial Environnement et Certification ISO 14 001, afin de sensibiliser encore plus tous nos collègues sur les enjeux et les implications de cette démarche, qui concerne tous les postes et tous les niveaux hiérarchiques. Nous leur présentons deux exemples concrets : le nouvel emballage réutilisable pour les barriques et le remplacement de gobelets jetables par des contenants durables pour la pause-café des salariés ».

Dans la perspective d’une nouvelle loi interdisant les contenants en plastique à usage unique,
Damien Laval a travaillé « pour trouver la meilleure alternative à tous ces gobelets mis à disposition et jetés aussitôt ». « De vraies solutions existent, 100% biodégradables, écocups réutilisables, mais l’option la plus durable reste la tasse et la gourde, explique Mathilde Rapin. À la tonnellerie Boutes à Beychac, 31 000 gobelets étaient utilisés et jetés par an. Ils sont désormais remplacés par des gourdes et des tasses personnalisés et avec le logo de l’entreprise. C’est aussi le cas sur l’ensemble des sites du groupe, dont les salariés ont tous adhéré à cette alternative ».

L’assistante commerciale a présenté dans la Gazette le gain économique et en CO2 de cette évolution, avec des visuels très parlants pour chaque site, la tonnellerie Boutes, la Tonnellerie Garonnaise, la merranderie et le parc à bois de l’Allier, et le siège administratif de Narbonne, qui était déjà passé aux contenants réutilisables. Au total, plus de 56 000 gobelets jetables étaient utilisés par an sur tous les sites, avec un coût de 3 300 €. Conséquences : 1 321 kg de déchets par an et une pollution en équivalent CO2 de 1 120 kg. Avec les gourdes et tasses réutilisables, la pollution en équivalent CO2 est réduite à seulement 156 kg, soit une baisse de près de 90%…Et l’économie est significative : plus de 3 500 € pour l’exercice comptable à venir !

« Les actions environnementales sont bénéfiques pour l’environnement, l’entreprise et les salariés. Cela nous tient tous à cœur d’agir dans le cadre de notre travail, comme nous le faisons sur le plan personnel dans notre vie quotidienne, souligne Mathilde Rapin. Dans la Gazette, nous mettons aussi en avant le rôle de l’Apave, un organisme qui nous accompagne dans le cadre d’ISO 14 001 pour déchiffrer et anticiper les nouvelles réglementations, comme celle interdisant le plastique jetable pour les contenants alimentaires. Nous avons décidé de publier tous les ans une Gazette spéciale Environnement afin d’informer les salariés sur l’évolution de notre implication dans des projets respectueux de l’environnement, et continuer leur sensibilisation. »

Dans le même objectif de réduire les déchets générés par les pauses café sur le site Boutes, un autre projet est en cours. « Chaque jour nous consommons à la tonnellerie de Beychac entre 20 et 30 capsules de café jetables en aluminium, indique Karine Ladrange, secrétaire commerciale, qui travaille sur ce sujet. Ces capsules peuvent être recyclées si elles sont déposées à des points de collecte chez des commerçants, mais cette solution est contraignante. Nous envisageons d’acheter une machine à café classique, qui nous permettra de ne plus utiliser de capsules, et nous choisirons du café issu du commerce équitable. Cette machine à café sera à disposition des salariés du service administratif et commercial et de nos collègues de l’atelier de tonnellerie, pour une pause en commun. Ce projet s’inscrit aussi dans le cadre de la rénovation du réfectoire des tonneliers ».

Par ailleurs, les salariés administratifs du groupe Barthe, en particulier à Beychac et au siège social de Narbonne, travaillent à réduire les consommations d’électricité et au recyclage du papier.

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Boutes face au Covid-19 : sérénité et efficacité

Boutes face au Covid-19 : sérénité et efficacité

Face à l’épidémie mondiale de Covid-19 et au confinement décrété par l’État, le groupe Boutes a déployé de multiples mesures de sécurité sanitaire et maintenu ses activités. Malgré les contraintes liées à ces circonstances exceptionnelles, Boutes garde toute sa capacité à répondre aux attentes de ses clients. La tonnellerie a pu livrer sans retard ses commandes et reste pleinement mobilisée pour fournir ses marchés.

 

DES NIVEAUX DE PRODUCTION PEU IMPACTÉS
16 mars 2020. Le nombre de Français atteints du Covid-19 ne cesse d’augmenter et le pays enregistre ses premiers décès provoqués par cette nouvelle maladie qui paraissait si lointaine quelques semaines auparavant. Le Président de la République Emmanuel Macron décrète la mobilisation générale : le pays est « en guerre » contre le coronavirus.

Après avoir ordonné la fermeture de tous les établissements scolaires, des cafés, des restaurants, des espaces culturels et de loisirs, le président français décide un confinement généralisé sur l’ensemble du territoire national, afin de freiner la propagation de la maladie parmi la population.
Pendant cette période de confinement obligatoire, du 17 mars au 11 mai, seules les entreprises relevant d’activités jugées « essentielles » au fonctionnement du pays ont pu poursuivre leurs activités. « Il était important que le pays ne soit pas totalement à l’arrêt. Il fallait que les entreprises, les industries continuent de produire, pour l’économie du pays, pour les salariés aussi, tout en assurant des conditions optimales de sécurité sanitaire », déclare Pierre Barthe, directeur général de Boutes.

« Mais nous avons tout d’abord été perplexes face aux imprécisions du gouvernement sur les activités ‘essentielles’. Pouvait-on poursuivre notre production ? Les clarifications sont arrivées progressivement et nous avons décidé de continuer à fabriquer nos produits. Les livraisons de containers pour l’hémisphère sud s’achevaient, nous ne savions pas quel allait être l’impact du confinement sur le marché américain, dont la campagne commençait. Mais nous avons jugé que nous devions produire durant cette période ‘creuse’, pour préparer la campagne américaine. Et nous avons bien fait. Nous avons eu beaucoup de commandes des Etats-Unis, notamment à Garonnaise », explique Eric Barthe.
Comment prendre les bonnes décisions dans ces circonstances exceptionnelles d’épidémie mondiale ? « Au début, face à la montée de la peur collective, il a fallu se dégager de la psychose ambiante pour faire des choix, en prenant en compte les ressentis de chacun. Les managers de nos différents sites ont été à l’écoute de leurs ouvriers, ils ont été nos courroies de transmission pour nous permettre de décider. Nous avons estimé que nous pouvions continuer nos activités, mais pas coûte que coûte. Nous avons proposé pour certains sites des arrêts temporaires d’activité afin de mettre en place sereinement les mesures barrières face au risque de Covid-19 », explique Pierre Barthe.

Les sites Boutes dans l’Allier, la tonnellerie La Garonnaise ont ainsi été fermés pendant quelques jours. « Mais nos niveaux de production n’ont pas beaucoup été impactés. Nous avons géré la situation dans une relative sérénité », explique Julien Ségura, directeur général adjoint du groupe. Chaque responsable de site a délivré à chacun de ses salariés un justificatif de déplacement professionnel pour lui permettre d’aller travailler malgré le confinement.

« Nous n’avons été fermés que huit jours ouvrés et nous n’avons eu aucun retard dans la production. Nous étions déjà en avance sur les prévisions, et nous atteindrons sans problème notre objectif annuel de 1350 m3 de merrains », sourit Christian Sabot, directeur de la merranderie Boutes à Buxières-les-Mines dans l’Allier.

Les merrains produits à Buxières partent ensuite non loin de là, à Marcenat, pour qu’ils s’affinent à l’air libre.

« Nous n’avons pas suspendu les transports de merrains pour Beychac, même pendant la semaine où le parc a été fermé. Nous avons très vite repris les livraisons selon les rythmes habituels et pour les mêmes volumes », indique Jean-Pierre Vernadat, responsable du parc Boutes de maturation de bois.
« Nous n’avons pas eu de difficultés d’approvisionnement en bois, nos sites de l’Allier avaient des stocks suffisants et c’est toujours le cas. Nous avons la chance que la saison de coupe de bois en forêt soit terminée. Elle ne reprendra que cet automne. Cela nous laisse le temps de voir comment vont évoluer les marchés, comment nous allons continuer à travailler avec nos fournisseurs et poursuivre nos collaborations établies depuis longtemps. Mais si la situation le nécessite, nous n’excluons pas de mettre en chômage technique des salariés de la merranderie et du parc à bois », explique Eric Barthe.

 

MOINS DE TONNELIERS EN POSTE MAIS UNE PRODUCTIVITÉ TRÈS BONNE
« A la tonnellerie de Beychac, la productivité est restée très bonne par ouvrier malgré un effectif un peu en baisse. La solidarité a été encore meilleure, les tonneliers se sont encore plus serrés les coudes », note Julien Ségura. « Des salariés ont été absents, pour plusieurs raisons : ils ont été en arrêt de travail car ils sont plus vulnérables face au risque de contamination, ou ils devaient garder leurs enfants, les écoles étant fermées. Nous avons donc eu une dizaine de tonneliers en moins. 130 fûts en moyenne ont cependant été produits par jour sur 8 h de travail. La productivité par ouvrier s’est améliorée car nous avons encore gagné en fluidité dans le process de production, avec des tonneliers performants et des machines dont nous avons amélioré l’efficacité ou la rapidité », explique Antoine Bachellier, directeur de la tonnellerie. La tonnellerie n’a pas été fermée pour la mise en place des mesures barrières. Les stocks de merrains, cercles, rivets étaient suffisants avant le début du confinement. Quant à la farine, indispensable pour assurer l’étanchéité de l’assemblage des fonds avec les douelles, mais aussi très recherchée par les français dans les commerces alimentaires, il a fallu anticiper le réapprovisionnement pour ne pas en manquer…

À la Tonnellerie Garonnaise à Marmande, la production n’a pas non plus souffert du confinement.
« La productivité a légèrement baissé les premiers jours puis elle est revenue à la normale et s’est même améliorée. Sur notre site, plus petit que la tonnellerie de Beychac, nous produisons une trentaine de barriques par jour. Nous avons pu livrer toutes nos commandes dans les temps », indique Ludovic Pelluchon, directeur industriel. La tonnellerie n’a pas eu de difficultés d’approvisionnement en merrains, cercles, rivets, farine, l’anticipation a été une fois encore payante…

 

DES BARRIQUES LIVRÉES SANS PROBLÈME MAJEUR
« Nous n’avons pas eu de retards dans nos livraisons. Pour certains pays, nous avons eu quelques difficultés, mais nous avons trouvé des solutions », commente Antoine Bachellier de la tonnellerie de Beychac.
« Des transporteurs français ont refusé de livrer en Espagne et en Italie. Nous avons dû recourir à des transporteurs étrangers et nous assurer que nos clients pourraient réceptionner leurs commandes.
Mais tout s’est bien passé, comme sur les marchés plus lointains. Nous n’avons pas eu de problèmes pour avoir des conteneurs et aucune cargaison n’a été bloquée dans un port », relate Christelle Vrignaud, adjointe de direction à Beychac et responsable service transport. Les surcoûts éventuels de logistique ont été pris en charge par Boutes.
« Les frontières n’ont pas été fermées pour les marchandises. Toutes nos commandes pour l’hémisphère sud ont été honorées et la campagne de ventes sur les Etats-Unis a commencé, conclut Julien Ségura. Boutes reconstitue actuellement ses stocks de produits et notre capacité à répondre aux besoins et aux exigences de nos clients reste inchangée ».